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Globalement, le programme Erasmus+ devrait permettre à plus de 4 millions de jeunes de profiter, d'ici 2020, d'une expérience de mobilité. La volonté de la commission européenne de s’engager aussi en faveur du développement de la mobilité des apprentis s’est traduite par le lancement « Erasmus Pro », une initiative ayant pour objectif le départ en mobilité longue dans un autre Etat membre.
Pour rendre ces mobilités possibles, le Sénat français vient de voter des amendements à la loi Travail pour y inclure des propositions concrètes faites par Jean Arthuis dans un rapport remis à la ministre du travail. Ce rapport préconise notamment de suspendre certaines clauses du contrat de travail d'un apprenti en mobilité - concernant la rémunération et la responsabilité de l’employeur par exemple, qui en serait déchargé pendant le séjour de l’apprenti à l'étranger, contrairement à aujourd'hui.
Et dans un futur proche, Erasmus Pro devrait aussi permettre aux jeunes européens de réaliser non seulement une partie, mais aussi l’ensemble de leur formation dans un autre Etat membre. La Fondation INFA, porteur de multiples projets Erasmus+, travaille sur cette nouvelle opportunité en lien avec des entreprises partenaires, afin d'en faire bénéficier ses apprentis.