La crise sanitaire, une rampe de lancement
Avec la crise du Covid-19 et le slow living imposé pendant quelques mois à la plupart, les Français ont massivement fait appel à ce dispositif. Selon le ministère du Travail, 50 000 bilans de compétences ont été financés par le CPF en 2020 contre 33 000 en 2019. Et depuis le début de l’année 2021, 30 000 l’ont déjà été. C’est la troisième formation la plus demandée.
Que ce soit pour se réorienter ou pour faire valider des compétences, le bilan est une première étape qui permet de mieux se connaître, de valider des choix et de prendre les bonnes décisions. Ouvert à tous les publics : salariés, intérimaires, fonctionnaires ou demandeurs d’emploi, il dure en moyenne 2 à 6 mois selon la disponibilité du candidat. Cette démarche demande une forte implication personnelle et une relation de confiance entre le candidat et le coach.
Un processus nécessaire
Après une phase d’analyse des motivations, un recensement des compétences et connaissances et des tests, le candidat définit avec son coach une ou plusieurs options professionnelles. La confrontation de ces scénarios avec les désirs professionnels du candidat permet de trouver la bonne voie et de définir les différentes étapes nécessaires pour la mise en œuvre du projet.
Ce projet peut être une reconversion plus ou moins radicale avec une première étape de formation pour acquérir les compétences nécessaires. Pour certains (un quart environ), il permet simplement de confirmer leur orientation professionnelle et d’envisager une démarche de Validation des Acquis de l’Expérience pour évoluer. Finançable avec le CPF, la démarche est très facile à mettre en œuvre puisque depuis la loi sur l’avenir professionnel de 2018, les salariés peuvent utiliser leur CPF sans avoir obtenu l’accord préalable de leur employeur. A l’INFA, les candidats ayant réalisé un bilan de compétences se déclarent 100% satisfaits, alors n’hésitez plus, lancez-vous !
Se renseigner sur le bilan de compétences et la VAE.